La salle des Gardes donne accès à l'office.

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Le mécanisme à manivelle et cordes sur la gauche de la cheminée servait à faire tourner le tourne-broche sans trop de difficulté, surtout lorsqu'il s'agissait de rôtir de grosses pièces de gibier.

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Un rouet

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Vient ensuite un vestibule dans lequel on voit une armure. Sa petite taille donne la confirmation que les gens de l'époque étaient loin d'être aussi grands que de nos jours.

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Un escalier ...

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... qui conduit à l'étage. On y trouve une belle et plutôt vaste salle où l'on pouvait prendre des boissons et discuter entre gens de bonne compagnie.

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Une tapisserie qui, si ma mémoire ne me fait pas défaut, est une verdure d'Aubusson, orne l'un des murs.

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La Grande Salle est la salle la plus importante du château. Elle servait de salle de banquet pour les fêtes et réceptions.

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Au début de cette salle, sur l'un des carreaux du sol, on trouve la marque d'une patte de chien. Elle était censée protéger les habitants du château des personnes malintentionnées.

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Par la Grande Salle, on accède à la salle des lépreux, appelée aussi la salle des murmures. Cette pièce servait d'hospice pour les personnes atteintes de la lèpre, plus particulièrement les nobles. Son plafond voûté permettait à ceux qui avaient des secrets à confesser avant de mourir de le faire sans être entendu des autres. En effet, il suffisait de s'installer à un angle de la pièce et le confident à l'autre (une personne non malade qui pouvait ainsi recueillir les secrets sans être en contact avec eux), ce qu'ils murmuraient était porté par la voûte vers la personne qui écoutait, l'oreille posée au mur. Je peux assurer que cela fonctionne très bien puisque j'en ai moi-même fait l'expérience avec la guide, et les autres personnes de la visite n'ont pas entendu la phrase que nous nous sommes dite.

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Attenantes à la salle des lépreux, trois salles servaient à stocker le vin.

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L'orifice dans ce mur servait de passe-plat.

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Le vestibule relie le cellier à la Grande Salle, à la salle des Gardes et à la Cour d'Honneur. Sa porte donne accès aux terrasses en haut de l'escalier monumental par lequel on peut se rendre au jardin à la française.

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La salle des Gardes comporte une cheminée au côté de laquelle on peut voir des armes d'époque. Elle est meublée de mobilier Renaissance et des trophées de chasse ramenés d'Afrique ornent ses murs.

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Situé à Vayres, à 15 mn de Bordeaux, dans la région de Libourne et Saint Emilion (carte de la Gironde ici), le château de Vayres domine les bords de la Dordogne. Il est une ancienne propriété du roi Henri IV.

Simple donjon médiéval en pierre construit au XIème siècle, dont il ne reste rien à ce jour, il devient un château au fil du temps et passe à la famille d'Albret au XIIIème siècle par le mariage d'Amanieu VII d'Albret qui le reçoit en dot avec les terres qui l'entourent. Il restera dans la famille d'Albret pendant 300 ans, jusqu'à Henri IV.

À partir de 1326, Bérard d'Albret prend parti pour l'Angleterre qui occupe alors la Guyenne. Il obtient un soutien financier d'Edouard II d'Angleterre et transforme le château en une forteresse dont on peut encore voir aujourd'hui le donjon, le châtelet d'entrée et les douves sèches. Il est considérablement endommagé pendant la guerre de Cent Ans.

Au XIVème siècle, suite au ralliement tantôt aux Anglais, tantôt aux Français, de ses différents propriétaires, il est saisi en représailles et donné successivement à plusieurs personnes, dont Gaston de Foix, et même par mariage à César Borgia dont la fille le restitue à Henri d'Albret, roi de Navarre et grand père du futur roi Henri IV, en 1535. Celui-ci en hérite par sa mère, Jeanne d'Albret. Il y séjourne quelques fois puis, l'entretien étant trop coûteux, le vend à Ogier de Gourgue. Personnage riche et puissant, celui-ci entreprend des grands et indispensables travaux et transforme la forteresse en un château d'agrément de style Renaissance vers 1586.

Suite à la Fronde contre Mazarin et Louis XIV au XVIIème siècle, le château est le théâtre de violents combats dont il ressort très endommagé. Il est restauré vers la fin du XVIIème par Jacques-Joseph de Gourgue, évêque de Bazas, qui y fait apporter des modifications, particulièrement la construction de l'escalier monumental sur la façade face à la Dordogne.

Propriété privée toujours habitée, le château de Vayres est classé Monument Historique en octobre 2001.

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Au début du XVIIème siècle, le pont-levis et la barbacane sont remplacés par un pont dormant et un portique à la Vauban.

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Les douves sèches

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La cour d'entrée où on laissait les chevaux

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La porte de la cour d'Honneur (le personnage n'est pas un fantôme sorti tout droit de l'Histoire de France mais la guide, déguisée en mousquetaire du Roi)

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La tour à droite de la porte

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La cour d'Honneur

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La façade principale dans la cour d'Honneur

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Les mascarons représentent des personnages qui ont habités le château

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