Le château de Lacaussade se trouve face au château Sentout. Il est construit en 1590 par Guillaume de Gasq, écuyer de Henri IV et appartient ensuite au XVIIIème siècle à Jean Pierre Cazenave de Lacaussade qui entrepris d'énormes travaux d'agrandissements et d'aménagements. Sous son aspect extérieur défensif, il possède un luxueux intérieur meublé de pièces d'époques et maintenu en état par les descendants. Lesdits descendants sont en lignée avec le poète Auguste Lacaussade, fils d'une affranchie et d'un noble de Guyenne, poète connu à l'île de La Réunion en tant que défenseur de l'abolition de l'esclavage. Le château est inscrit aux Monuments Historiques depuis 2002.

La façade au travers des grilles du portail

L'arrière vu depuis la route

Au dessus des vignes depuis la route en contrebas

Entre Tabanac et Baurech, près de Cadillac et non loin de Saint Macaire, se trouve le château Sentout. Construit vers 1650 par Jean de Sentout, il est ensuite vendu au baron de Gasq, membre du parlement de Bordeaux, puis acheté en 1740 par un avitailleur de la marine de Bordeaux. La propriété était alors de plus de 300 ha de bois, prés et vignes. Elle est ensuite revendue au XIXème siècle puis passe dans d'autres mains par mariage. Le château Sentout produit du vin jusqu'en 1972, date de sa dernière déclaration de récolte suite à la crise des vins de Bordeaux. Pour des problèmes de succession, il est vendu au tribunal en 1973 puis acheté en 1980 par une famille qui le restaure en lui conservant avec soin son caractère. On peut y louer aujourd'hui des appartements et gîtes d'hôtes.

Bien sûr, ces photos sont prises depuis la route ou au travers des grilles du portail

Une sympathique boîte aux lettres (mais les propriétaires n'acceptent pas de publicités, merci !)

Depuis la route en contre-bas

Toujours près de Saint Macaire, sur la commune de Saint André du Bois, se trouve le château de Malromé qui a appartenu au peintre Henri de Toulouse-Lautrec. Il date du XVIème siècle, construit par Étienne de Rostéguy de Lancre, membre du Parlement de Bordeaux et seigneur de Saint Macaire et de Rauzan. En 1780, il est transmis à Catherine de Forcade, veuve du baron de Malromé du nom duquel elle rebaptise le château. En 1847, Adolphe de Forcade-Laroquette, président du Conseil d'État sous Napoléon III, en hérite avec son demi-frère le maréchal Armand Jacques Leroy de Saint-Arnaud, gouverneur de Paris et ministre de la Guerre. Ils font restaurer le château d'après Viollet-Leduc. En 1883, la comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec en fait l'acquisition pour sa proximité avec Verdelais, haut lieu de pèlerinage. Son fils Henri y effectuera de fréquents séjours car il aime y peindre et s'y détendre. Il y finira ses jours en septembre 1901. Le domaine est également une exploitation viticole existant depuis au moins cinq siècles.

Les photos sont prises au travers des grilles qui étaient fermées