Nous arrivons au pont d'Aquitaine.

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Les bras se lèvent pour de derniers adieux.

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Je me suis laissée dire qu'une personne se trouvant sur le bateau sur lequel je suis aurait eu une histoire amoureuse avec ce charmant jeune homme souriant au bras levé. Mais ... chut !

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Le grand pavois est hissé une dernière fois.

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Le Cuauhtémoc s'approche de plus en plus du pont d'Aquitaine et nous guettons la manœuvre en retenant presque notre respiration : le navire va-t-il passer ??? ...

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Même les marins lèvent la tête ! Ils ont pourtant fait le même passage à leur arrivée. Il faut dire que l'espace entre le haut du grand mât et le tablier du pont est quand même restreint !!!

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Mais ça passe !!!

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Le remorqueur lâche le trois mâts qui navigue dorénavant avec ses propres moteurs, direction l'embouchure de l'estuaire de la Gironde pour partir vers de nouvelles aventures.

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Les cadets se mettent à cheval sur les barres de flèche en s'appuyant des pieds sur les haubans pour attacher complètement les voiles qui avaient été légèrement baissées dans un but décoratif. S'ils les laissaient pendre ainsi, cela donnerait de la prise au vent qui gênerait les manœuvres du navire jusqu'à l'océan où ils descendront complètement les voiles.

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Les voir s'agiter ainsi à cette hauteur sur ces câbles m'impressionne vraiment. C'est vrai qu'ils sont attachés par des harnais reliés aux haubans avec des filins et qu'ils ont l'habitude puisque c'est leur métier. Mais quand même !!!

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