Le 17 Février dernier, l'émission Thalassa de France 3 était tournée en direct du quai Richelieu à Bordeaux à bord de la goélette 3 mâts "Bel Espoir II". Je me suis rendue à Bordeaux la veille pour éviter la cohue que n'allait pas manquer de provoquer cet évènement et voir ce très joli bateau de près. Il était à quai au ponton d'honneur, accompagné de la goélette 2 mâts "Sinbad" qui fait partie du Collectif des Vieux Gréements de Bordeaux. Pour les besoins des machinistes de la télévision, le portail d'accès au ponton d'honneur était ouvert, ce qui m'a permis de descendre tout près des bateaux.

Le Bel Espoir II à été construit en 1944 au Danemark. Il a d'abord navigué en mer Baltique et vers Terre-Neuve pour la pêche. De 1950 à 1954, il est utilisé pour le transport du bétail entre Hambourg et Copenhague. En 1955, il est racheté par une organisation britannique et sert à l'apprentissage maritime des élèves des publics-schools. En 1965, il est transformé en navire-école. L'association du père Michel Jaouen (ancien aumônier des prisons), « Amis du Jeudi-Dimanche » (AJD), devient propriétaire du Bel Espoir II en 1968. Cette association, créée en 1954, dont le sigle signifiait initialement « Aumônerie de la Jeunesse Délinquante », a pour but l'organisation d'activités éducatives, de formation, de réinsertion et de loisirs. Le Bel Espoir II navigue habituellement dans la mer des Caraïbes pendant l'hiver et sur la côte ouest de la France les mois d'été. Il fait l'objet d'un classement au titre des Monuments Historiques depuis le 26 mars 1993.

Construit en 1955 par les chantiers Bénéteau, le Sinbad est un ancien thonier. Il est racheté en 2005 à l'état d'épave pour un euro symbolique par Angeline et Jean-Yves Sainrammes, un couple qui a tout laissé il y a plus 30 ans pour parcourir en voilier les océans et les mers du monde. Ils proposent, à bord du Sinbad, de découvrir l’estuaire de la Garonne ou le Bassin d’Arcachon, afin de financer deux projets : des balades pour des enfants malades et un voyage humanitaire au Sénégal.

Celui que je vois en premier est le Sinbad, que je vous ai déjà présenté ICI à l'occasion d'un passage du Belem à Bordeaux.

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Ses boiseries sont superbes.

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La figure de proue du Sinbad.

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Derrière lui, le Bel Espoir II. Difficile de prendre suffisamment de recul sans se prendre les pieds dans les câbles et les caisses de matériel de la télévision.

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La cuisine sert près de 130 repas par jour, préparés par les deux cuisiniers du bord.

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Les coursives sous le spardeck

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Le grand roof abrite une salle qui sert de lieu de rassemblement pour les stagiaires en mer et de salle de réception aux escales. La cloison avant est en acajou de Cuba, tout comme l'escalier à double révolution qui conduit à la batterie, lieu de vie des stagiaires.

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Retour dans la coursive vers la dunette pour descendre du bateau

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Un dernier regard depuis le ponton d'amarrage sur la poupe ...

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... la proue ...

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... et le mât d'artimon.

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Le spardeck est un pont qui relie le grand et le petit roofs. On y trouve les équipements de sauvetage (embarcations et gilets) et les embarcations de servitude.

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La clairevoie qui ouvre sur le quartier de l'équipage

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Vers l'arrière, le pont est traversé par le grand mât, haut de 34 mètres.

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Le gaillard d'avant au bout duquel se trouve le beaupré, mât placé obliquement où sont amarrés les focs, voiles triangulaires

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On y trouve également le guindeau hydraulique, qui sert à remonter l'ancre, et les lignes de mouillage, autrement dit l'ancre et sa chaîne.

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On y a une vue d'ensemble de la mâture.

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L'accès au quartier de l'équipage (fermé à la visite)

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Le magasin du bosco, ou maître d'équipage, dans lequel il entrepose les outils et matériaux destinés à l'entretien du gréement car il est responsable de la bonne tenue du navire. Il est également le représentant de l'équipage auprès du commandant.

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L'atelier du charpentier où l'on trouve l'ensemble des outils qui permettent de travailler le bois et d'effectuer en mer certaines réparations indispensables.

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A gauche, la cuisine

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L'arrière de la cuisine

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Un peu d'humour ne nuit pas au bon fonctionnement du bateau et il est recommandé pour le moral de l'équipage.

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