J'habite à l'étage d'une maison bordée par un sentier régulièrement fréquenté par de charmants oiseaux (d'autant plus que je leur jette des graines et boules de graisse depuis ma fenêtre et qu'ils savent l'heure approximative à laquelle je vais le faire, ce qui fait qu'ils attendent de voir les volets de ma chambre s'ouvrir et sont à leur poste de guet pour attendre la manne qui va attirer un groupe conséquent de volatiles divers et variés). Ce jour-là, un mouvement attire mon attention dans l'herbe qui borde le sentier car les couleurs ne sont pas celles que j'ai l'habitude de voir (Tourterelles, Moineaux, Pinsons, Étourneaux, Merles, Bergeronnettes grises, Rouges gorges ...). La caractéristique tache rouge sur leur tête me signale deux Chardonnerets élégants qui ne font pas partie des mes habitués. Je me précipite sur mon appareil et guette leurs mouvements. Les photos ne sont pas forcément très nettes car prises au travers de la vitre, bien entendu.

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Les coquins semblent se régaler !

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Une personne passe dans le sentier et mes deux jolis zoziaux prennent la poudre d'escampette. Je ne les reverrai pas.

Sur mon chemin vers la sortie, un joli Pigeon vient au devant de moi.

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Dans son nid, cette Cigogne blanche fait la sieste ...

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... tandis que dans le nid voisin, une autre parfait la construction.

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Sur une branche d'un arbre proche, un Grand Cormoran dort, la tête dans les plumes.

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À  l'avant-dernier affût, j'ai le plaisir de repérer un Milan noir dans les branchages, alertée par son cri caractéristique.

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Les photos sont pixelisées car, encore une fois, j'ai zoomé au maximum des possibilités de mon appareil pour le voir au plus près.

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Un autre cri retentit un peu plus loin sur sa gauche, auquel il répond.

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Puis il s'envole vers la direction de l'autre Milan.

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