Située dans le libournais (voir la carte ici), sur les coteaux entre la Dordogne et l'Isle, Saint Emilion est mondialement connue pour son vin. C'est également une ville très visitée pour son patrimoine historique.

Au VIIIème siècle, Emilion, natif de Vannes, quitte sa Bretagne natale et sa famille pour entrer dans les ordres. Il est économe dans un couvent bénédictin en Saintonge et finit par se retirer dans la forêt des Combes qui recouvre l'emplacement actuel de la ville. Du fait de sa grande générosité et des miracles qu'il accomplit, on parle de lui bien au-delà de la vallée et des disciples le rejoignent. Il évangélise la population et crée un monastère auquel sera donné son nom après sa mort. Jusqu'en 1110, c'est un lieu de pèlerinage géré par des moines bénédictins, puis l'évêque de Bordeaux permet l'installation d'un chapitre de moines augustins. La ville se construit tout au long du Moyen Âge, fermée par des remparts à partir du XIIIème siècle.

Quand on arrive à Saint Emilion par la route de Bordeaux, via Libourne, on trouve, juste avant l'entrée de la ville, ce pan de mur qui est tout ce qui reste de l'abbaye des moines bénédictins.

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Un peu plus loin sur la gauche se trouve l'église collégiale, bâtie au début du XIIème siècle pour les moines augustins. Sa construction s'est poursuivie jusqu'au XVIème siècle. La plus grande partie de son architecture est de style gothique. Elle est aujourd'hui l'église paroissiale et, par sa taille, l'une des plus imposantes de Gironde.

La place par laquelle j'arrive me fait entrer dans l'église par la porte latérale.

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Une fresque murale

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Le maître autel

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