• Ce bateau à sec est typique du Bassin d'Arcachon. On l'appelle "plate". Il est utilisé par les ostréiculteurs pour le transport des huitres. C'est une barge à fond plat qui se manœuvre depuis l'arrière soit à la rame (la pelle) quand elle est peu chargée, soit avec une perche (la pigouille). Elle a un avant large, un arrière très effilé et un fond plat. Traditionnellement construite en bois, on en fait aussi maintenant en résine.

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    Jadis, on protégeait les flancs de la digue avec une couverture de brandes. Il n'en reste actuellement que les pieux fichés dans la vase assez loin du pied de digue. Puis des palissades de traverses de chemin de fer ont été dressées. Elles forment comme un mur et ceci est un inconvénient car l'énergie des flots se concentre à la base qui est rapidement déstabilisée et l'eau s'infiltre plus facilement. On a donc mis, aux endroits les plus exposés, un enrochement en blocs calcaires.

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    Un rassemblement de mouettes

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    A la queue leu leu

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    Une plate sur le chenal. Ce dernier permet la navigation sur le Bassin d'Arcachon à marée basse.

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  • Entre Audenge et Lanton, sur la rive Est du Bassin d'Arcachon, le domaine de Certes s'étend sur près de 400 ha de digues, réservoirs à poissons et prairies humides où l'on peut voir de très nombreux oiseaux migrateurs. Il appartient aujourd'hui au Conservatoire du Littoral et des Rivages Lacustres.

    Autrefois constitué de vastes prés-salés, c'est vers 1760 que le Marquis de Civrac décide d'y créer des marais salants. Le travail de réalisation est colossal et près de 2 millions de tonnes de terre furent nécessaires à la construction des digues destinées à isoler ces terres des eaux du Bassin d'Arcachon. Environ 1000 tonnes de sel en furent extraites chaque année et, grâce à l'exonération d'impôts, ce fut une réussite économique. Mais les taxes furent réinstaurées sous la pression des producteurs de sel charentais, menant le Marquis de Civrac à la ruine en 1773, année de sa mort. Ce n'est qu'en 1843 que le Domaine de Certes renaît grâce à la pisciculture sous l'impulsion de Ernest Valeton de Boissière qui en hérite et fait reconstruire le château. Restauré en 2004, il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Les bâtiments d'exploitation et les dépendances sont occupés par l'équipe technique du Département chargée de la gestion écologique du site, par le Conservatoire Botanique Sud Atlantique et par le centre de pré-soins des oiseaux blessés de la Ligue pour la Protection des Oiseaux Délégation Aquitaine. La pisciculture est encore aujourd'hui l'activité principale du Domaine.

    On fait le tour du Domaine et de son réseau de bassins par le Sentier du Littoral. La balade couvre environ 16 kms entre le départ du Domaine à Audenge, arrivée à Lanton et retour vers le Domaine par la piste cyclable entre Lanton et Audenge.

    Le château et ses dépendances

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    Le parc comporte un petit lac et des grottes artificielles

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    Ce charmant petit pont mène vers une autre promenade plus courte que je compte faire aux beaux jours

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    Quelques prunelles. On trouve des pruneliers à plusieurs endroits le long du sentier.

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    On peut apercevoir ici une aigrette. J'en croiserai d'autres tout au long de la promenade ainsi que des cygnes, des mouettes et des foulques macroules.

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  • Des poneys landais

    Le poney landais est une race très ancienne qui descend d'un cheval des steppes et qui a subi quelques croisements récents, notamment de sang arabe et anglo-arabe. Il existe deux types de poney landais, le Laidon, qui vivait sur la côte et aujourd'hui disparu, et le Barthais, plus robuste, originaire des prairies bordant l'Adour. Sa taille est de 1 m 18 à 1 m 48 au garrot. C'est un petit cheval sportif qui excelle dans les disciplines olympiques (dressage, saut d'obstacles) et que l'on utilise aussi bien en attelage que pour ses talents de trotteur. Il est aussi prisé pour la randonnée et l'équitation de loisir et familiale. Il s'adapte très bien à tous les modes de vie. C'est pour cela qu'il a été choisi d'en élever dans les Marais de Bruges.

    Un petit troupeau que j'ai pu apercevoir au milieu des Marais et qui comportait de jeunes poulains

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    Et j'ai croisé celui-ci au bord du sentier. Il n'a même pas daigné me regarder.

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    Quelques fleurs et baies sauvages cueillies en passant

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    Acrobatie de bourdon

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    Encore un Tircis

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    De bien jolis champignons sur un tronc d'arbre qui me font penser à des coquillages

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    Les prémices des mûres. Nous étions en Juillet.

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    J'ai essuyé une petite averse. Cela faisait de jolies perles sur ces fleurs.

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