Outre la Tour Pey-Berland et la cathédrale Saint André, on peut voir, sur la place Pey-Berland, le Palais Rohan. Il remplace l'ancien archevêché construit au Moyen-Âge et qui était relié au pan nord-ouest de la cathédrale.

En 1769, Ferdinand Maximilien Mériadec de Rohan, devenu archevêque de Bordeaux, entreprend sa reconstruction complète après les travaux de restauration lancés par le cardinal François de Sourdis. La vente des terrains autour de l'archevêché (actuel quartier Mériadeck) et les revenus du diocèse servent au financement de ces travaux mais ne sont pas suffisants et le cardinal de Rohan engage sa fortune personnelle. Mais il n'en verra pas la fin car il est remplacé en 1781 par Monseigneur Champion de Cicé et le palais est achevé vers 1784. Il est réalisé dans un style Louis XVI sobre et équilibré. Il est classé à l'Inventaire des Monuments Historiques.

Hôtel de l'Archevêché jusqu'à la Révolution, hôtel du Département puis siège du Tribunal Révolutionnaire en 1791, hôtel de la Préfecture en 1802, hôtel impérial de Napoléon 1er en 1808, château royal en 1815 sous Louis XVIII, il devient Hôtel de Ville en 1835 et l'est encore de nos jours.

On y pénètre par un portique d'ordre ionique qui précède la cour d'honneur.

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Les armoiries de Bordeaux :

"De gueules; à la Grosse-Cloche ouverte, ajourée et maçonnée de sable et sommée d'un léopard d'or; à la mer d'azur ondoyée de sable et d'argent, chargée d'un croissant aussi d'argent; au chef d'azur, semé de France."

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Le palais est constitué d'un vaste corps de logis flanqué de deux ailes basses qui le relient à une colonnade.

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Le bâtiment dont on voit le toit renfermait les cuisines et les communs.

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À l'intérieur, l'escalier d'honneur monumental situé au rez de chaussé est considéré comme un des chef d'œuvre français dans son genre.

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Cette demi-rosace semble en relief, mais c'est en fait la façon dont sont taillées et posées les pierres qui la constituent qui donnent cet effet.

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