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Le bateau a tracé tranquillement sa route et je rebrousse chemin pour revenir vers l'écluse d'où je suis partie, en essayant toujours de profiter au maximum du peu d'ombre que fournissent chichement les arbres.
J'arrive à la hauteur du bateau à l'amarre croisé à l'aller et me trouve face à un autre qui se dirige dans la direction du canal du Midi.
Le pont de Puybarban est dans mon champ de vision.
Le chuintement de la coque d'un bateau sur l'eau et le bruit de son moteur me font tourner la tête. Son capitaine est salué de la main par celui du bateau à l'amarre.
C'est un bateau de location et son passage sous le pont me fait réaliser que l'écluse va devoir s'ouvrir et que, si je me presse un peu, je pourrai peut-être y arriver à temps pour assister aux manœuvres. Je presse donc le pas pour essayer d'y parvenir.
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