• Nichée à la confluence de l'Isle et de la Dordogne, Libourne est située au cœur d'appellations viticoles de renommée mondiale telles que Saint Emilion et Pomerol.

    En 1268, Édouard Ier, arrière petit-fils d'Aliénor d'Aquitaine et Henri II Plantagenêt, fils d'Henri III d'Angleterre, décide d'exploiter la situation exceptionnelle de cet endroit et d'y faire construire une bastide à vocation portuaire, à l'emplacement du village de Fozera existant, pour permettre d'embarquer les produits de l'arrière-pays des vallées avoisinantes sur des navires de haute mer et fluviaux. La réalisation de ce projet est confiée à son lieutenant Roger de Leyburn et la bastide verra le jour en 1270, prenant, comme le veut la coutume, le nom de son bâtisseur, Leyburnia, qui deviendra ensuite Liburnia, puis Libourne. Par la suite, de nombreux incidents entraînent la fortification de la ville et les libournais construisent de fortes murailles entourées d'un double fossé.

    Deuxième ville en importance après Bordeaux, Libourne s'est souvent trouvée en concurrence avec elle, tant au niveau commercial que pour les taxes ou en matière juridique. Petit à petit, la ville sort de ses murs et se développe le long des deux rivières. On construit des chais et des tonnelleries, puis des maisons d'habitation. L'arrivée du chemin de fer en 1851 réduit l'activité du port.

    Libourne a également été une importante ville de garnison avec la construction de deux casernes qui ont abrité des régiments de cavalerie et d'infanterie. Elles deviennent le Centre d'Instruction Santé de l'Armée et l'École Nationale des Officiers de Réserve de Santé des Armées. Suite à la suppression du Service Militaire, elle est remplacée par une école d'instruction de la Gendarmerie.

    L'imposante porte du Grand Port avec son pan de muraille et ses deux tours. C'est le vestige le plus important de la muraille qui entourait Libourne.

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    L'Isle, à l'emplacement du Vieux Port, côté droit ...

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    ... et côté gauche où l'on aperçoit la confluence avec la Dordogne, au fond à droite.

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    Une bande de canards cancanent gaiement au bord de l'eau.

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     Sur le pan de muraille, on peut voir qu'elle avait été construite avec les galets qui servaient à lester les bateaux.

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    Direction la place Abel Surchamp, place centrale de la bastide. Au fond, le toit de la tour de l'Hôtel de Ville domine la galerie dont on voit l'entrée.

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    Une très jolie porte avec un œil de bœuf au-dessus.

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