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Saint-Macaire se situe sur la rive droite de la Garonne, à environ 50 km au sud-est de Bordeaux, près de Langon. Elle est construite sur un promontoire rocheux qui domine à une trentaine de mètres et la Garonne, qui a longtemps coulé à ses pieds, s'est retirée à 250 m plus au sud.
Le site de Saint-Macaire a abrité dans l'Antiquité un établissement gallo-romain du nom de Ligéna en lien étroit avec la rive opposée de la Garonne et au Vème siècle, Macaire, moine grec itinérant qui donna son nom à la ville, s'y fixa. Mais aucune fouille archéologique notable n'a permis de déterminer l'importance ou la configuration de l'habitat. Ce n'est qu'au XIème siècle qu'un bourg semble réellement se développer grâce à la construction d'un château fort, sur ordre du duc d'Aquitaine, et d'un prieuré bénédictin. Elle connaît une grande expansion grâce à la Garonne, particulièrement par le droit de péage sur les vins et devient ainsi une véritable cité marchande et c'est sous protectorat anglais qu'elle connaît aux XIIème et XIVème siècle sa plus grande période de prospérité. Au XVIème siècle, elle subit les guerres de religion et la mise à sac des établissements religieux puis, en réaction à la Fronde, le château fort est démantelé. A partir du XVIIème, le lit de la Garonne se déplace sensiblement et n'arrose plus la ville, l'activité portuaire périclite peu à peu. A la fin du XVIIIème, la ville semble connaître un regain d'activité grâce à l'industrie de la pierre. De véritables carrières sont creusées dans le rocher soutenant la ville et les remparts et le donjon du château sont même démantelés. Les pierres sont ensuite vendues à Bordeaux pour la construction de nouveaux bâtiments urbains, le pont de Pierre est ainsi construit en partie avec des pierres macariennes. L'activité finit par s'estomper car plusieurs habitations menacent de s'effondrer à cause des galeries trop profondes et la préfecture finit par interdire le démantèlement des monuments. Au XIXème siècle se développe la tonnellerie mais un grave conflit patrons/ouvriers sonne le déclin progressif et irrémédiable de cette activité. A la fin de la seconde guerre mondiale, la population ne cesse de diminuer puis, dans les années 1980, une association se crée qui a pour objectif la revalorisation de la ville au travers de son patrimoine historique et la réhabilitation de ses quartiers médiévaux. Aujourd'hui, Saint-Macaire est considérée comme une véritable ville qui s'accroit par la construction de nouveaux lotissements et un regain de la population.
La porte d'entrée de la vieille ville, dans les remparts
Une très ancienne pompe
Un cadran solaire, sur un des murs de l'église
L'église Saint-Sauveur-et-Saint-Martin des XIIème et XVème siècles, construite en pierre de taille calcaire
Anciens vantaux du portail occidental qui ont été déposés en 1865, puis abandonnés et menacés de démolition. Ils sont constitués de planches d'un seul tenant de 4 m 30 de longueur en pin rouge provenant des Pyrénées. Le guichet-porte a été découpé après coup dans le ventail de droite (serrure du XVIIIème siècle). Elle date du XIIIème siècle, restaurée en 2004/2005.
Les peintures de la voûte
La nef centrale et les grandes orgues
Le maître-autel
Les fonds baptismaux
La chaire
Une statue
Une partie de l'ancien monastère, toujours en cours de restauration
En descendant vers les remparts
Les remparts
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